Bien évidemment, il va de soi que le budget des clubs a fortement été affecté par la crise. Face à ces pertes financières logiques, comme l’affirme Antonio Serodio, « la municipalité du Chambon-Feugerolles a continué de verser les subventions ». Les contrats d’objectifs ont donc été maintenus malgré les pertes d’activités, à condition que les clubs respectent le protocole. Hormis cela, les rentrées d’argent se faisant moins concrètement, il a fallu prendre des dispositions nouvelles à l’échelle même des clubs. Ainsi, La Liberté gym a mis en place des ventes de brioches. Plus novateur encore, le club a créé une boutique avec, entre autres, des objets personnalisés. Sur le plan sportif, ils se sont adaptés en mettant en œuvre des séances à l’air libre, pour pallier la fermeture des gymnases. Le GS Dervaux, au début, a également dû revoir ses séances d’entraînements. Lors de la reprise, avant de retrouver un mode de fonctionnement plus ou moins normal, des ateliers adaptés aux conditions sanitaires ont donc été préparés par les entraîneurs afin de limiter les contacts entre les joueurs. Enfin, quand possibilité il y a eu, le club s’est efforcé d’organiser des tournois, avec l’accord de la mairie. La crise sanitaire aura donc forcé les clubs à innover pour survivre.