Lors des championnats Loire Haute-Loire qui ont eu lieu au début du mois d’avril, à Montrond-les-Bains, plusieurs pongistes du Réveil-Chambonnaire ont brillé. Parmi eux, Jérôme Besset ainsi que ses deux filles, Alicia et Noémie, se sont largement illustrés.

Par De notre correspondant Valentin BARTEVIAN Jérôme Besset et ses deux filles, Alicia et Noémie, sont tous les trois pongistes au Réveil-Chambonnaire.  Photo Progrès /Valentin BARTEVIAN

Dans la famille Besset, le tennis de table est un sport qu’on partage ensemble. Jérôme, le père, a fait de ce sport toute sa vie en ayant notamment été responsable de la communication pour la ligue, à Lyon, avant de travailler à temps plein au comité Loire Haute-Loire de Tennis de Table afin de se rapprocher de son domicile, à Unieux. Originaire du Chambon-Feugerolles, il s’est adonné à ce sport de raquette durant son enfance : « J’ai commencé le tennis de table à 13 ans et j’ai été formé au Chambon ». Aujourd’hui, au sein du Réveil-Chambonnaire, qui est un club plutôt formateur que recruteur, il occupe, entre autres, le poste de responsable des entraîneurs. Également meilleur joueur classé du club, du haut de ses 44 ans, il continue à performer puisqu’il a récemment décroché deux médailles d’or, en simple et en double, chez les vétérans, lors des championnats Loire Haute-Loire. Blessé à l’épaule pendant le Covid, il l’assure, « le fait de reprendre le sport, ça fait du bien physiquement mais aussi socialement ». Accessoirement webmaster du site tennis2table.com, qui recense plus de 80 000 abonnés sur Facebook, il s’épanouit pleinement. Depuis peu, ce sont ses deux filles, Alicia, née en 2010, et Noémie, née en 2013, qui se sont également initiées au tennis de table. « Elles ont commencé l’année dernière, bien que ce fût une année assez compliquée avec le Covid », se rappelle Jérôme Besset.

« On est parfois ensemble sur des compétitions, c’est assez rigolo »

Alors qu’Alicia est plus calme, Noémie se distingue davantage par son tempérament de guerrière. Très sportive, Alicia est en sport étude et pratique aussi du volley ainsi que de l’escalade. Une chose est sûre, elles ont toutes les deux excellé aux championnats de la Loire Haute-Loire. Alicia est montée deux fois sur le podium en remportant une médaille d’argent en simple et une médaille d’or en double tandis que sa sœur Noémie a obtenu le titre de championne de la Loire Haute-Loire. Satisfaite, cette dernière l’affirme, « j’aime les matchs et le coup du topspin (un effet lifté) ». Jérôme Besset, ancien conseiller municipal au Chambon-Feugerolles, ne cache pas sa fierté de voir ses filles se surpasser, d’autant plus qu’elles vont aussi participer à un stage interdépartemental, avec quelques autres adhérents à la section, la semaine prochaine. Comme il l’affirme, et c’est assez original pour être souligné, « on est parfois ensemble sur des compétitions, c’est assez rigolo ». De plus, la famille Besset est désormais au complet au sein du club puisque la mère est inscrite au Fit Ping Tonic.

Plusieurs jeunes, et moins jeunes, ont pris part à ce stage   de tennis de table.  Photo Progrès /Valentin BARTEVIAN

Le Chambon-Feugerolles – Un stage de tennis de table ouvert à tous avant l’Iron Ping début juin

Pendant trois jours de stage, du mercredi 20 au vendredi 22 avril, le tennis de table était largement mis à l’honneur au gymnase Guy-et-Alain, au Chambon-Feugerolles. Ouvert à tous, aux licenciés comme aux non-licenciés, aux jeunes comme aux adultes ou seniors, la bonne humeur était amplement au rendez-vous pour cet évènement qui se tient à chaque période de vacances scolaires, depuis plusieurs années. L’inscription au stage se faisait sur le site du comité avec un tarif de 10 euros la journée et 25 euros les trois jours. Au total, pour une capacité maximale de 60 personnes, près d’une cinquantaine de joueurs se sont inscrits pour les trois journées de stage. Selon Jérôme Besset, qui est notamment responsable du développement et de la communication au comité Loire Haute-Loire de Tennis de Table, mais aussi détenteur d’un brevet d’État d’éducateur sportif et donc parfois entraîneur sur les stages, « il y a de plus en plus de joueurs non-licenciés qui se greffent ».

Parmi les amateurs et passionnés ayant pris part à ce stage, hormis de nombreux Chambonnaires et Ligériens, certains venaient de la Haute-Loire voire de la région lyonnaise. Bien évidemment, outre une ambiance conviviale appréciée, ces trois jours avaient aussi pour objectif de se perfectionner, avec un programme d’entraînement adapté.

Huit encadrants à disposition des stagiaires

Les joueurs étaient regroupés dans différents groupes, selon les niveaux de chacun. Avec plusieurs entraîneurs de différents clubs, les conditions étaient optimales pour les pongistes : « Les jeunes apprécient le fait qu’il y a beaucoup d’entraîneurs » constate Jérôme Besset. Au total, il y avait huit encadrants, dont deux en service civique. Par ailleurs, comme l’indique Jérôme Besset, « on profite de ce stage pour former des entraîneurs ». La journée du vendredi était quant à elle consacrée à un petit tournoi, souvent bien apprécié par les participants qui aiment la compétition sportive. À noter que le Réveil-Chambonnaire s’apprête à organiser son fameux Iron Ping, un tournoi, par équipes de deux ou trois joueurs, correspondant à 20 heures de tennis de table non-stop. L’édition 2022 se tiendra les 4 et 5 juin.